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KEFAIR - Ingénieur au CICR

Robert Mardini, 34 ans, Ingénieur au CICR

Robert Mardini, ingénieur civil, 34 ans

L’ingénieur “eau et habitat” sur le terrain doit évaluer les besoins des populations déplacées ou les populations affectées par les guerres, les conflits et proposer des solutions concrètes, rapides, qui sont des solutions du type accès à l’eau potable ,offrir aux gens des conditions d’assainissement acceptables, un habitat qui peut être un habitat de fortune ou un habitat temporaire suite à des situations de déplacement.

on est exposé à des situation où, dans les situations d’urgence on peut sauver des vies; c’est clair l’accès à l’eau,etc ;et dans les situations de conflits chroniques etc , on fait des projets de réhabilitation qui s’inscrivent dans une logique de développement, mais qui répondent à des besoins toujours urgents.

Le rôle de l’ingénieur eau et habitat au CICR c’est aussi de conduire des équipes, c’est aussi de gérer un budget, un projet c’est aussi de conduire des discussions avec les autorités locales, donc c’est un travail très complet qui demande des connaissances techniques évidentes mais aussi ça demande des qualités humaines de communication, de persuasion.

Nous sommes 8 personnes à l’eau et habitat à Genève et notre rôle c’est vraiment de donner le support à nos collègues du terrain pour qu’ils puissent faire leur travail dans les meilleures conditions.

Là où on a beaucoup de chance dans notre unité c’est qu’on a toujours l’occasion de faire des missions courtes d’évaluation sur le terrain et ça c’est une partie extrêmement intéressante du travail parce que ça nous remet toujours en face des réalités. C’est vrai qu’au siège on peut avoir tendance à oublier un peu la difficulté et les contraintes du quotidien.

J’ai fait le lycée français à Tripoli au Liban et je suis venu en Suisse à 18 ans faire mes études d’ingénieur à l’EPFL.

Ce qui me plaît dans mon métier, c’est la possibilité, vraiment, de changer le quotidien des gens.

Si on veut des grandes sensations, je conseille plutôt le “body jumping” que d’aller travailler au CICR. Le seul but qui doit motiver des gens, que ce soit des ingénieurs, des délégués, à travailler au CICR , c’est la motivation humanitaire.

Voir la vidéo (grande taille) chez KEFAIR


www.pisourd.ch - 19/03/2024